Un pavillon sur deux étages, un toit de tuile rouge percé de deux lucarnes, une terrasse surélevée transformée chaque mercredi en terrain de jeux, un rosier blanc cassé se reposant sur un bougainvillier, une odeur de lessive moite, un paillasson accueillant : Bienvenue.

Tel aurait pu être le pavillon construit autrefois à l’emplacement du musée d’art contemporain du Val-de-Marne, et aujourd’hui détruit. Je suis partie sur les traces de cette maison, de son jardin, de ses habitants, jusqu’à sa destruction. Avec les pièces ainsi collectées et/ou créées, des plus administratives aux plus intimes, du fax à la photographie, j’ai imaginé ces livres, portraits de ce lieu domestique devenu espace public.